Le Wyoming était un endroit dangereux pendant l'époque du Far West, des pionniers, des trappeurs, des émigrants, de la rué vers l'or et si les forts n'avaient pas protégé ces voyageurs qui traversaient les grandes plaines de mon Wyoming, l'Etat de l'égalité ne serait ce qu’il est aujourd’hui.

Tout ces blancs qui arrivent par milliers dans l'Ouest ont donné lieu à des conflits avec les Amérindiens et les voleurs des grands chemins. Sans compter qu'il fallait aussi protéger l'Oregon Trail, Le Mormon Trail, la California Trail et du Pony Express dans le Wyoming.

A ma connaissance, il y a eu 15 forts dans le Wyoming, il y Fort Bonneville (1832-1839) dans le comté de Sublette, Fort Platte (1840- 1845) dans le comté de Goshen (?), Fort Augur (1869-1871), Fort Bridger (1843-?) dans le comté de Uinta, Fort Clay, devenu Camp Davis (1855-février 1856), puis de nouveau (en novembre 1856-1859), Fort Sanders (1866-1882) dans le comté de Albany, Fort Caspar (1865-1867) dans le comté de Natrona, Fort Fetterman (1867-1882) dans le comté de Converse, Fort Halleck (1862-1866) dans le comté de Carbon, Fort Bernard, devenu Fort Laramie (1849-1890) dans le comté de Goshen, Fort McKinney (1876-1894) dans le comté de Johnson, Fort Phil Kearny (1876-1894) dans le comté de Johnson, Fort Reno/Connors (1865-1868) dans le comté de Johnson, Fort David A Russell (1867-a nos jours) dans le comté de Laramie, Fort Stambaugh (1870-1878) dans le comté de Frémont, Fort Washakie (1869-1909) dans le comté de Frémont, et le dernier Fort Yellowstone (1886-1918) dans le comté de Park. 

Les migrants arrivent dés fin 1790 vers l'Ouest, l'aventure, les terres vierges, l'Eden au bout de la route, mais ils arrivent fatigués, usés, las, et les indiens qui ne veulent pas d'eux, et leurs font savoir. Il faudra donc les protégés contre des habitants qui étaient là avant eux. On construit des forts, pour que les voyageurs prennent du repos, commercent, vendent des fourrures... Les forts poussent le long des routes, des chemins, dans l'ouest, mais ici nous sommes dans le Wyoming, l'État carré, et il y a des forts qui arrivent dans tout les coins. Certains ne sont que une ou deux cabanes et d'autres sont de vrais forteresses. Par contre, une chose à savoir est que Fort Laramie n'a jamais eu de palissade en bois autour pour ce protéger. Fort John a été construit, puis devenu Fort William avec une protection tout autour, mais quand il est devenu Fort Laramie, elle a été supprimée.

Il reste 5 forts de cette époque qui sont aujourd’hui des sites historiques, Fort Bridger, Fort Fetterman, Fort Fred Steele, Fort Caspar et Fort Phil Kearny. Mais en cherchant bien on trouve de cabanes éparpillées dans tout l'Etat et qui on servie comme Fort ou Station pour l'armée, comme Fort Hat Creek par exemple.


Fort Laramie

En 1841, fort John a été construit, remplaçant la palissade en bois originale du fort William, avant de devenir, Huit ans plus tard, fort Laramie en 1849, un fort sans mur autour.

Fort Laramie était juste un comptoir pour le commerce de la fourrure, situé dans le "Goshen County", le long de la "Laramie River". En 1849, l'armée américaine en prend le contrôle en l'achetant 4000$, pour venir en aide aux Colons et aux Mormons qui faisaient une étape ici. C'est à Fort Laramie, devenu un centre de commandement important aux sujets des guerres indiennes, qu'en 1851 le premier traité y fut signé. Un deuxième traité sera signé en 1868, pour mettre un terme a la guerre indienne et consacrant la défaite de l'armée américaine. Le fort a été nommé d'après "Jacques De La Ramée", un trappeur Franco/Canadien qui fréquentait la région au début du XIXè siècle. Il y avait construit une cabane au confluent de Laramie et de la Platte River. Après qu'il eu été tuer, son nom fut donné au fort.

De nos jours, c'est le "National Park Service" qui gère l'entretien du site de 833 hectares, situé a environ 112 miles de la capital "Cheyenne". De vrais personnages jouent le rôle des trappeurs, pionniers, mormon etc... On peut voir les appartements du Colonel, Les chambres de la cavalerie, l'ancien hôpital, le poste de garde, et beaucoup de choses qui retiendront votre attention. Les cellules de la prison de Fort Laramie étaient très étroites.

Proclamé "Monument National" en 1938, pour devenir "Site Historique National" en 1960. Contrairement aux films hollywoodiens, ici, pas de palissades en rondin, mais beaucoup de bâtiments refaits ou dans l'états.

Ce vieux fort Laramie, est maintenant un lieu hanté, pas par un fantôme, mais par toute une série de personnages étranges. Il y a la "Dame en vert", un fantôme à Old Bedlam House, un jeune homme en imperméable se promène dans le fort, un chirurgien a été vue, l’air irritable, dans un uniforme couvert de sang etc...

Mais la visite de Fort Laramie reste un incontournable pour les touristes de mon Wyoming.

Fort Laramie Bridge

LaFort Laramie Bridge

En allant visiter Fort Laramie, tout le monde s'arrête au vieux pont qui enjambe la North Platte River.

Savez vous qu'il a presque 150 ans ?

La méthode pour traverser la North Platte River, avant la construction du pont, était souvent désastreuse par les premiers émigrants, pionniers et même les soldats. Soit ils devaient se mouiller, ou alors passer par un traversier, payant. Il y a eu plusieurs mort parmi les voyageurs et soldats qui tentaient de traverser la North Platte River. Soit parce qu'ils ont essayé de traverser à la nage et étaient emportés par le courant ou soit ils tombaient du traversiers et se noyaient aussi.

De plus, la North Platte River ne pouvait pas être traversée à gué pendant 2 ou 3 mois de l’année et que le bac traversant la rivière était souvent emporté pendant les hautes eaux.

Les voyageurs, émigrants, pionniers qui partaient vers l'Ouest ne voulaient pas se mouiller et ils préféraient passer par le nouveau pont de Courthouse Rock dans le Nebraska. Mais cela leur faisait éviter Fort Laramie.

Pourtant, un pont sur la Laramie River avait été construit en 1851 par 2 commerçants. Mais le passage coutait beaucoup d'argent. Ils demandaient entre 2,50 et 3 dollars par chariot. Un deuxième pont sur la Laramie River avait été construit en 1873 un peu plus loin. Mais ça ne convenait pas aux pionniers, et autres voyageurs.

Reconnaissant à quel point la prospérité de la région allait définir des voyageurs et autres, et que depuis la construction du pont de Courthouse Rock, dans le Nebraska, il y avait beaucoup moins de passage, le Congrès adopta un projet de loi en janvier 1874, autorisant la construction d'un pont.

Le Congrès a adopté le projet de loi autorisant les dépenses liées au pont le 23 juin 1874. Le projet a reçu 11 appels d'offres et c'est la King Bridge and Manufacturing Company de l'Ohio a reçu l'attribution. Dans les années 1880, c’était le plus grand fabricant de ponts aux États-Unis.

Mais il aura fallu du temps pour que les matériaux arrivent. Enfin, en février 1875, un train s'est arrêté à la gare à Cheyenne avec tout se qu'il fallait pour construire le pont. Ensuite se sont 5 chariots remplis de fer et 3 de bois, tirés par des bœufs, qui sont arrivé à Fort Laramie.

En fait, ça n'a pas été si long pour apporté les matériaux, parce qu'il a fallu construire les poutres en fer ailleurs. Cela ne pouvait pas être fait sur place.

Les poutres en arc ont été fabriquées directement par la King Bridge and Manufacturing Company de Cleveland.

Le pont avec des poutres en arc de cercle sera le premier de ce type à avoir été construit sur le territoire du Wyoming. Ce sera également le premier pont militaire à l’ouest du Mississippi.

Le pont de Fort Laramie a été construit entre juillet 1875 et février 1876.

Une fois terminé, il fallait voir si le pont pouvait résister a de lourdes charges. Un ingénieur a inspecté le pont et a laissé 13 chariots militaires chargés de grosses pierres sur le pont chacune pendant plusieurs jours. Rien n'a bougé et le pont a résisté à cette épreuve sévère sans montrer le moindre signe de faiblesse, d'après l'ingénieur.

Cependant, John Hunton, un commis du magasin de Fort Laramie, a écrit dans son journal qu'un des piliers s'était affaissé sous le poids et a dû être reconstruit.

Le pont offrait un accès facile aux militaires qui partaient ou revenaient du Nord. Le pont était également utilisé par les transporteurs qui ramenaient les marchandises et par la diligence qui faisait le chemin entre Cheyenne et Deadwood ou Custer. Pour les passagers de la diligence, le pont était devenu l'attraction principale sur le parcourt.

Sur le pont, il y avait du monde qui passait, entre les soldats, les diligences, les pionniers, les trappeurs et même le Pony Express.

À l’extrémité Nord du pont, une station d’étape en rondins a été construite, appartenant à John Montgomery. La station servait de ravitaillement, d'un arrêt pour la diligence, de saloon, de bureau de poste et surtout d'un arrêt pour le Pony Express et de péage ou droit de passage sur le magnifique nouveau pont.

Une liste de péages modérés à percevoir a été transmise par le ministère de la Guerre et est maintenant entre les mains du commandant à Fort Laramie.

Ces péages ne dureront pas longtemps. Le Congrès rejeta la demande du secrétaire à la Guerre de faire passer une loi donnant au commandant de Fort Laramie l'autorité sur les fonds de péage pour les réparations du pont.

En mai 1876, le chef de l'intendance de l'armée américaine et le général William Tecumseh Sherman ont fait supprimer le péage.

Par la suite, John Montgomery a vendu son affaire à Whipple & Hay épiciers en gros et qui élevaient du bétail dans la région. Dommage que je n'ai trouvé aucune trace de ce bâtiment.

Au cours des campagnes contre les Sioux en juin 1876 qui ont conduit à la bataille de Rosebud et au massacre de Little Big Horn, le pont est devenu un passage important pour le ravitaillement et les troupes à destination de Fort Fetterman.

Des hommes et du matériel ont commencé à se déplacer vers le nord et l’ouest aussi vite que le pont a été construit. Le pont servait également pour les champs aurifères et le territoire en plein essor du Dakota, menant à une ligne de diligences reliant Cheyenne à Deadwood.

Les diligences, les pionniers et autres personnes qui empruntaient le pont devenaient des cibles pour les Amérindiens, les hors la loi et les voleurs le long de la route.

Dans un vieil article d'un journal de 1926 de mon Wyoming, j'ai lu que 2 voleurs qui ont été pris au nivaux du pont, avaient été tués et ensuite pendus près du pont à l'un des peupliers.

Ils avaient abattu le conducteur de la diligence, Jim Davis, volé les voyageurs et se sont enfuis. Mais pas longtemps, un groupe de soldats et d’éclaireurs les a attrapés. Ils ont été pendus à un peuplier à côté du pont.

Fort Laramie a été mis hors service en 1890. Les dernières militaires ont quitté Fort Laramie le 2 mars 1890. Le pont fut cédé au comté de Laramie grâce aux efforts du représentant territorial du Wyoming. Le 4 juin 1894, le Congrès officialisa la donation du pont au comté. Le comté était tenu de le maintenir en bon état et ouvert, gratuitement, à l'usage des voyageurs et des autorités militaires des États-Unis 

Après la création du comté de Goshen en 1911, le comté a pris en charge l'entretien du vieux pont. Les voitures et les camions ont utilisé la structure, jusqu’à l’achèvement d’un nouveau pont en béton en 1958 sur lequel on passe aujourd'hui et le vieux pont est devenu piétonnier.

Depuis 1961, c'est le National Park Service qui en est propriétaire et qui s'occupe de l'entretenir.

En plus d'avoir été le premier pont militaire à l’ouest du Mississippi, c'est aujourd'hui, le plus ancien pont militaire existant, toujours à l’Ouest du Mississippi.

Depuis des années je passe à Fort Laramie et je m'arrête toujours sur le vieux pont.

La tombe de Mary Homsley Oden

Quand vous passez à Fort Laramie, il y a une tombe pas loin, celle de Mary Homsley, morte à 28 ans.

Ses parents étaient Jacob et Sarah Oden, ils ont eu 8 enfants et Mary était la deuxième.

Mary Elizabeth Oden est née le 20 juillet 1824 à Lexington, Comté de Fayette, Kentucky. Avec ses parents elle déménage près de Truxton, dans le comté de Lincoln, dans le Missouri.

Mary épousa le fermier et forgeron Benjamin Franklin Homsley le 3 juin 1841. Il était né le 15 septembre 1815, dans le Tennessee.

En avril 1852, accompagnée des parents de Mary et de ses frères et sœurs, prirent la route de l'Oregon afin de rejoindre une tante, Delilah Shrumb, qui avait déjà émigré en Oregon avec son mari en 1846.

Mary et Benjamin Homsley avaient 3 enfants au moment de leur départ, Laura, 6 ans, Sarah Ellen, 2 ans, et un petit garçon dont le nom est aujourd'hui inconnu. Ils laissèrent derrière eux les tombes de leurs deux aînés, des jumeaux, Georgina et Lycurges, ont été laissées dans le Missouri. Les enfants avaient été empoisonnés par un esclave domestique. Il les avait assassiné en représailles pour les mauvais traitements qu'ils auraient subis de la part de Benjamin Homsley.

Cet année 1852, fut l'une des plus meurtrières à cause du choléra.

Les nombreux convois de chariots furent durement touchées par cette infection. La famille de Mary ne fit pas exception, Bryant Thornhill, mari de Rebecca, sœur de Mary, auraient succombé au choléra, ainsi Samuel Thornhill, frère de Bryan.

La convoi de chariots voyagea via Council Bluffs, dans le Nebraska, ou Mary donna naissance à son cinquième enfant.

Une autre maladie grave sévissait dans une Amérique naissante, la rougeole.

Cette épidémie  de rougeole s'est déclarée dans le convoi et la plupart des enfants et quelques adultes ont été contaminés. Mary Homsley et son fils encore bébé ont contracté. Pendant plusieurs jours, ils étaient fiévreux, et ont voyagé sur un matelas de plumes dans l'un des chariots afin de se reposer. Lorsqu'ils ont traversé la rivière, le 09 juin, près de Fort Laramie, la North Platte River, le chariot s'est renversé et Mary et son bébé ont été immergés dans l'eau glaciale.

On pense que, comme Mary et le bébé avaient attrapé la rougeole, le convoi qui avait dépassé Fort Laramie, revenait sur ces pas afin de trouver un médecin ou au moins une une aide médicale.

Tous 2 ont vite été secourus, mais l'état de Mary s'est aggravé. Ils ont campé sur place pour qu'elle récupère. 

Hélas, le lendemain, le 10 juin 1852, la pauvre Mary Homsley Oden est décédé. Ils n'étaient qu'à 1 mile à l'Ouest du Fort Laramie.

Comme il n’y avait pas de bois disponible pour un cercueil, Mary fut enveloppée dans un drap avec des plumes et fut enterré sur place.

Son mari, Benjamin, trouva une pierre ou un morceau de grès et avec son canif, il grava l'inscription "Mary E. Homsley, décédée le 10 juin 1852, à l’âge de 28 ans".

Quand au bébé, il aurait vécu encore plusieurs semaines, décédant en juillet alors que le convoi entrait dans l'Idaho.

À l'époque, il était courant que les veufs confient leurs jeunes enfants à des tantes ou à des grand-mères pour qu'elles les élèvent. Mais sachant qu'elle était en train de mourir, elle demanda à son époux de garder les enfants avec lui, et de les élever lui même, ce qu'il fait.

Benjamin accéda à la dernière requête de Mary, éleva lui-même les 2 filles. A la mort de Mary, il avait 37 ans, mais ne se remaria jamais.

Benjamin Franklin Homsley est décédé en 1908, quelques jours avant son 93e anniversaire.

La tombe a été perdu durant des années, mais en 1925, un cow-boy de passage a découvert la pierre tombale et a alerté le propriétaire du terrain, Clarke Rice.

De retour sur le site avec le cowboy, Clarke Rice découvert la tombe. Il a trouvé la pierre que Benjamin avait gravé, toujours enterrée dans le sol. Clarke Rice a fait faire un petit monument, avec a l'intérieur la pierre d'origine que l'on peut voir par une petite fenêtre.

Le monument a été inauguré en 1926, en présence de plus de 500 personnes qui ont fait le déplacement. La fille de Mary et Benjamin, Laura Homesley Gibson, a été contactée dans l'Oregon. Elle se souvenait encore très bien de la mort de sa mère, mais ne savait ou elle était exactement. Laura est venu pour l'inauguration en 1926 et a pu lui dire un dernier au revoir, près 74 ans plus tard.

Elle aurait aimé que sa sœur Sarah soit présente aussi, mais elle était décédé en 1917.


Fort Fetterman

Construit en 1867 par l’armée à la frontière des Grandes Plaines dans le Territoire du Dakota, à environ 11 milles au nord-ouest de l’actuelle Douglas.

Fort Fetterman a été nommé en l’honneur du capitaine William J. Fetterman, qui fut tué dans une bataille avec des Indiens près du fort Phil Kearny le 21 décembre 1866, lui est mort avec les 80 hommes sous son commandement en décembre 1866.

Il y avait environ trois cents hommes, divers magasins, des entrepôts nécessaires à la conservation des munitions, rations et autres fournitures, un hôpital de quinze lits, des écuries pour cinquante chevaux, un corral capable de contenir cinquante-six chariots avec leurs animaux, un théâtre, une glacière, un grenier, un fournil, des forges, une scierie, un atelier de selliers, un atelier de peinture, des quartiers de blanchisseuses et une machine à vapeur pour pomper l’eau de la rivière North Platte. C'était un fort modèle et moderne.

Comme il se trouvait du côté sud de la Platte, le fort Fetterman a été exclu des dispositions du traité de 1868 de fort Laramie, ce qui a entraîné l’abandon par les États-Unis de tous les forts plus au nord comme fort Reno, Phil Kearny et C.F. Smith. Ainsi, Fort Fetterman est devenu le poste militaire le plus septentrional à l’Est du Wyoming. C’était important pour la protection du sentier Bozeman et d’autres routes pour les colons.

Compte tenu de son emplacement éloigné, les désertions de soldats étaient fréquentes a cause aussi des hivers longs et durs. Fort Fetterman est resté actif jusqu’en 1882, date à laquelle il a été abandonné par l’armée alors que les guerres indiennes s’étaient calmées. En 1882, le fort a été fermé aux opérations militaires, mais il est devenu connu sous le nom de Fetterman City, la ville était connu pour ses saloons et ses bordels servant les cow-boys pendant le boom du bétail des années 1880. Fetterman City est devenu une ville très Far West avec des fusillades, des vols et des pendaisons.

Quelques années plus tard, lorsque le chemin de fer avança jusqu’à Douglas, Wyoming, à environ sept miles au sud, cette colonie fut abandonnée. En 1897, le célèbre écrivain de western Owen Wister a utilisé Fetterman City, qu’il a appelé « Drybone », dans son roman Lin McLean. Le vieux fort Fetterman abandonné s’est détérioré au fur et mesure à cause de la négligence. La Commission historique du Wyoming a acquis la propriété du site en 1962 et de nouvelles expositions ont été créées dans les années 1990.

Aujourd’hui, le site partiellement restauré est inscrit au Registre national des lieux historiques et est administré en tant que site historique par l’État du Wyoming. Les visiteurs peuvent parcourir un sentier d’interprétation pour voir les bâtiments reconstitués et quelques ruines du fort. Un quartier d’officiers et un entrepôt de munitions ont été restaurés et contiennent des expositions, des artefacts et des dioramas sur l’histoire du fort, la ville de Fetterman et les Amérindiens de la région.

Pas d'indication sur la route, ce qui est dommage, mais de l'Interstate 25, au niveau de Douglas, prenez la sortie 140, puis à gauche au feu tricolores et tout de suite à gauche, là il y a un petit panneau, ensuite c'est toujours tout droit pendant environ 7 miles en longeant la 25.


Fort Phil Kearny

C'est le plus grand des 3 Forts construits le long de la piste Bozeman, les 2 autres sont Fort Reno proche de Kaycee, Wyoming et Fort C.F. Smith, Montana.

Commençait a être construit le 13 juillet 1866 et son but était de protéger les convois de chariots, les chercheurs d’or, les trappeurs et les autres voyageurs le long du "Bloody Bozeman" contre les attaques des Indiens des Plaines Cheyennes, Sioux, et Arapahos, avec à leur tête le grand chef Red Cloud.

Le Fort est nommé en l’honneur du major-général Philip Kearny (1815-1862), un héros de la guerre de Sécession. Attention a ne pas le confondre avec le Fort Kearny dans le Nebraska, qui a été nommé en l’honneur de son oncle, Stephen Kearny (1794-1848).

Fort Phil Kearny était presque achevé en décembre 1866, lorsque sa garnison devait être rebaptisée 27e régiment d’infanterie. À son apogée, la garnison comptait plus de 550 soldats et 150 civils.

Il y a eu 2 batailles majeures, près du Fort. 700 hommes, pour construire la fortification destinée à protéger le piste Bozeman. 

À une altitude de 4 700 pieds (1430 m), il est quand même mal situé. Autour, pas de forêt, pour la construction, les soldats et bûcherons sortent régulièrement loin de leur forteresse, et subissent les attaques des Amérindiens avec comme chef Red Cloud, dont 2 qui font parties de l'histoire.

La première est le combat de Fetterman en décembre 1866. Le capitaine Fetterman dit qu'il viendrait à bout des Amérindiens avec seulement 80 soldats. Le 21 Décembre 1866, le général Carrington lui donne son aval pour combattre le chef Red Cloud et ses guérriers, mais lui ordonnant de ne pas se mettre hors de vue du fort, c'est à dire, au-delà la de la crête au Nord du Fort, nommée Lodge Trail Ridge, qui est aujourd'hui près de Story.

Le capitaine Fetterman enfreint les ordres, et va plus loin que le lieu prévu, en mettant en fuite les Amérindiens et en les poursuivant.

C'est un piège, en passant de l'autre côté de la colline, hors de vue du Fort, 2000 guerriers les attendent. Des historiens disent qu'il y avait entre 1500 et 3000 guerriers. Rapidement sans munitions, les pauvres soldats de Fetterman meurent en moins de 30 minutes. Le capitaine Fetterman et son second, seront retrouvé côte à côte,  avec un trou dans la tempe, ils se sont surement donnés la mort avec leur propre revolver.Fetterman et les 80 hommes furent tués par des guerriers Cheyennes, Arapahos et Sioux.

On envoie 5 chariots pour récupérer les morts avec une horrible cargaison au retour, 49 corps gelés qui avaient été scalpés, déshabillés, mutilés et perforés par des centaines de flèches, 32 cadavres sont restés sur le terrain.

Ce n'est que le premier épisode de cette bataille, je vous raconterai la suite plus en détail avec un héros.

La second grosse bataille date de aout 1867 et cette fois-ci à quelques kms à l'Ouest du Fort, 4 miles exactement. On avait besoin et une nécessitait d'un approvisionnement inépuisable en bois.

C'est 32 bûcherons et gardes qui partent malgré l’activité hostile des Sioux, Arapahos et Cheyennes. Ils sont au bord de la forêt des Big Horn toujours pour ammener des rondins sur des chariots pour le Fort. Le chef Red Cloud et ses guérriers sont toujours à l'affût. Bûcherons et gardes sont attaqués, mais les hommes se défendent avec de nouveaux fusils à chargement par la culasse. Ils ont formés un corral, comme nous le voyons souvent dans les films de cowboys, et étant a l'abri de chariots, ils pouvaient tirer en étant bien cachés. Ils ont réussis a repousser les Amérindiens jusqu’à l’arrivée des secours du fort.

Aujourd'hui, le site est appellé Wagon Box battle Site.

Il y a eu d'autres petites batailles durant cette période toujours sous la menace du chef Red Cloud qui allait dans toute la région et jusqu'au Montana. La guerre de Red Cloud, c'est ainsi qu'est appelée cette période qui a durée de de 1866 à 1868.

Les Amérindiens, eux, appelaient le Fort "le poste détesté sur le Little Piney".

Dans le Fort, il y avait un hopital, une prison, le bâtiment des officiers et celui des soldats, des cuisines, un autre bâtiment pour le stockage des munitions etc...

Pour les voyageurs se dirigeaient vers le Fort, ils voyaient le drapeau longtemps a l'avance et savaient qu'ils aapprochaient d’un havre de paix, temporairement à l’abri des attaques indiennes. Le mat du drapeau s'élevait a plus de 134 pieds, soit plus de 40m de haut.

En 1868, avec l'arrivé de l’Union Pacific Railroad s’étendait suffisamment à l’Ouest et le Nord pour que les émigrants puissent atteindre le Montana et l'Idaho, rendant la dangereuse Bozeman Trail obsolète. En plus, avec le traité de Fort Laramie en 1868, les 3 grands forts le long du sentier ont été abandonnés. Les troupes ont quitté Fort Phil Kearny en aout 1868.

Peu de temps après, Fort Phil Kearny fut incendié par les Amérindiens Cheyennes.

Le fort Phil Kearny est entre les villes de Buffalo et Sheridan a été inscrit au registre national des lieux historiques en 1960. Aujourd’hui, des sentiers mènent les visiteurs sur les lieux des conflits, et des panneaux d’interprétation expliquent les événements du point de vue des militaires et des groupes indiens.

La visite marque les vestiges archéologiques des bâtiments du fort. Une cabane construite par le Civilian Conservation Corps (CCC) a été aménagée pour représenter les quartiers d’époque de l’épouse d’un officier et ceux d’un sous-officier. Les visiteurs peuvent également visiter les champs de bataille à proximité qui sont situés dans un rayon de cinq miles du centre d’accueil et comprennent des sentiers d’interprétation.

Le fort Phil Kearny est entre les villes de Buffalo et Sheridan a été inscrit au registre national des lieux historiques en 1960. Aujourd’hui, des sentiers mènent les visiteurs sur les lieux des conflits, et des panneaux d’interprétation expliquent les événements du point de vue des militaires et des groupes indiens.

La visite marque les vestiges archéologiques des bâtiments du fort. Une cabane construite par le Civilian Conservation Corps (CCC) a été aménagée pour représenter les quartiers d’époque de l’épouse d’un officier et ceux d’un sous-officier. Les visiteurs peuvent également visiter les champs de bataille à proximité qui sont situés dans un rayon de cinq miles du centre d’accueil et comprennent des sentiers d’interprétation.

Des restes de palissades, quelques vieux bâtiments, des canons, un centre d’accueil pour ce qui est du Fort et a quelques miles le Wagon Box Battle Monument.

On dit que le film "Tomahawk" de 1951 avec Van Heflin raconte l'histoire du Fort, personnellement je ne trouve pas, mais je ne suis pas cinéphile. La seule chose qui rapproche est que le film est tourné dans le Sud Dakota, proche de la frontière de mon Wyoming.


Fort Fred Steele

Construit en 1868 par le Major Richard Dodge pour la protection des ouvriers de l'Union Pacific Railroad"' qui traverse le Wyoming, le fort porte le nom d'un Général de la 20è Infanterie de l'Union, Fred Steele. Plus grand chose a voir, a part la trace de quelques emplacements de bâtiments, les entrepôts, la poudrière, deux grandes cheminées, et un chemin qui serpente au milieu du fort. Abandonné le 03 novembre 1886, le fort est inscrit au registre national des lieux historiques du Wyoming. Une petite balade à travers le chemin, impressionne, en dit long sur la façon dont le fort était.


Fort Caspar

Le Fort était pour protéger les émigrants, les pionniers et la ligne télégraphique contre les raids des Lakotas et des Cheyennes dans les guerres en cours entre ces nations. Mais bien avant le Fort, en 1847, le premier convoi de chariots mormons vers l'Utah, Brigham Young y fit construire un bac sur le site pour les émigrants qui devaient traverser la North Platte River.

Quelques années après, le commerçant John Baptiste Richard établit un poste de traite un peu plus en aval du passage du bac construit par les mormons.

Le poste créé par J.B Richard s'appelle Platte Bridge Station.

Le bac mormon est déplacé vers un autre endroit sur la North Platte en 1849. Il est finalement remplacé par un système de corde et de poulie qui permet de traverser la rivière en 5 minutes.

L’armée américaine établit sa première présence dans la région en 1855, érigeant Fort Clay proche du poste de Jean-Baptiste Richard.

Les émigrants et pionniers traversaient la North Platte River un peu partout à cet endroit, près du relais poste de Jean-Baptiste Richard.

En 1859, Louis Guinard construisit un pont, appelé Platte Bridge Station, à l’emplacement de l’ancien passage à niveau mormon Ferry que Brigham Young, chef des mormons, avait fait construire pour traverser la rivière.

Louis Guinard possédait une petite cabane et un magasin près de l'extrémité sud du pont.

Au milieu des années 1860, la présence croissante d'émigrants et d'autres colons blancs dans la région commença à provoquer des frictions avec les Lakotas et les Cheyennes et les attaques de plus en plus nombreuses.

Le Pony Express s'arrêtait sur le site de Platte Bridge Station en1860 et 1861.

A cause des affrontements avec les Lakota et les Cheyennes au niveau du pont avec les voyageurs, l’armée commença à envoyer un détachement militaire pour garder le pont et protéger les voyageurs.

L'armée arrive autour de la Platte Bridge Station de Louis Guinard, et elle est censés protéger en même temps le service postal et les lignes télégraphiques transcontinentales nouvellement construites en 1861 contre les attaques des groupes indiens des plaines. Un petit fort est construit nommé Fort Clay.

L'armée acheta la station de Guinard à Platte Bridge en 1862. Les soldats passèrent une grande partie de leur temps à réparer la ligne télégraphique endommagée par les Amérindiens Shoshones, Lakotas, Cheyennes et Arapahos.

À la fin de 1862, Fort Clay avait pris forme avec une trentaine de soldats, des logements et des écuries, et des rations pour durer tout l'hiver.

Le 26 juillet 1864, une force de Cheyennes dirigée par 2 chefs Amérindiens, Roman Nose et Red Cloud attaqua une unité de l'armée qui avait quitté le fort pour escorter un petit train de ravitaillement. 

Le lieutenant Caspar Collins a dirigé un petit détachement de Fort Clay pour escorter un convoi de ravitaillement de l'armée en provenance de la station de Sweetwater.

À moins d'un mile du fort, les hommes de Collins ont été pris en embuscade et ont dû se frayer un chemin jusqu'au fort. Le sergent Amos Custard et 24 hommes avec un autre convoi de chariots ont été attaqués plus tard dans la journée à cinq miles à l'ouest du fort. 

Au cours des conflits de ce jour-là , 26 soldats furent tués, dont le lieutenant Caspar Collins qui n'avait que 20 ans, et neuf ou dix blessés.

Après cette bataille, des troupes supplémentaires furent envoyées à Fort Clay et la Platte Bridge Station, et le fort fut agrandi.

L'arrivée de Davantage de troupes de soldats arrivent au fort et nécessitent un agrandissement, que l'armée commença à construire à l'automne 1865. Au cours des deux années suivantes, l'armée construisit plus de 20 nouveaux bâtiments pour abriter 400 à 500 soldats.

Le 21 novembre 1865, le major-général John Pope a émis l’ordre changeant le nom du poste en Fort Caspar, en l'honneur du lieutenant Caspar Collins mort quelques mois auparavant.

A savoir qu'on aurait aimé appelé le fort de son de famille, Collins, mais ce nom est déjà donné pour un autre fort dans le Colorado, et en plus c'est le nom du père du jeune lieutenant Caspar Collins. Voilà pourquoi le fort Caspar du Wyoming a eu le prénom du lieutenant.

La ville de Casper, porte aussi son nom, bien que Caspar soit mal orthographié, Casper au lieu de Caspar.

À son apogée, Fort Caspar comprenait plus de 2 douzaines de bâtiments importants et des dépendances supplémentaires, et abritait de quatre à cinq cents hommes, c'était l'une des plus grandes garnisons de l'Ouest.

Le déclin de Fort Casper.

Le fort restera en activité pendant 2 ans jusqu'à ce que la construction du chemin de fer Union Pacific plus au sud et la suppression de la ligne télégraphique vers la route sud diminuent l'importance du fort. L'armée a apparemment démantelé certains des bâtiments du fort et les a réutilisé à Fort Fetterman.

La migration des mormons et  pionniers passe désormais plus au Sud également. En conséquence, l'armée commence à établir de nouvelles installations militaires pour protéger la e ferrée qui traverse le Sud du Wyoming et les stations. 

Lorsque l'ordre fut donné d'abandonner Fort Casper en 1867, les troupes et tout le matériel utile, y compris les bâtiments, furent transférés à Fort Fetterman.

Le fort fut abandonné en août 1867, et la garnison fut déplacée à Fort Fetterman à Douglas, dans le Wyoming.

Les colons et les éleveurs arrivèrent dans la région de Casper à la fin des années 1870, et le terrain de Fort Casper devint une partie du C.Y Ranch.

La nature et l'emplacement précis des bâtiments de Fort Caspar n'est pas vraiment connus. Cependant, des plans et des dessins couvrent les structures qui abritaient la garnison de la station télégraphique. Mais des croquis avaient été réalisés par le malheureux lieutenant Caspar Collins. Ceux-ci, ainsi que des données archéologiques, ont servi de base à la reconstruction des structures.

En 1936, les citoyens de Casper et la Works Progress Administration reconstruisirent la gare de Platte Bridge en utilisant des croquis réalisés également par Caspar Collins. Des reconstructions du ferry mormon et d'une section du pont Guinard font également partie du site.

Fort Caspar, est à Casper, dans mon Wyoming, il est inscrit au Registre national des lieux historiques et est maintenant détenu et exploité par la ville de Casper en tant que musée et site historique.

Sur le site aujourd'hui, on y retrouve les bâtiments en rondins reconstruits, une palissade en bois, une réplique du traversier mormon qui y a été exploité entre 1847 et 1849, ainsi qu’une maquette d’une partie du pont qui a ensuite remplacé le traversier, le musée, de vieux chariots, grange, prison etc...

Le musée du Fort Caspar, a récemment été agrandi, et propose des expositions permanentes et itinérantes mettant en valeur l'histoire régionale, et des bénévoles aident les visiteurs à imaginer la vie militaire à la frontière.

Depuis quelques années, un petit cimetière commémoratif est situé près des portes d'entrée et du musée. Au départ, il y avait 11 pierres tombales, 11 soldats du 11e régiment de cavalerie volontaire de l'Ohio qui sont morts dans l'exercice de leurs fonctions alors qu'ils étaient en poste au fort. En octobre 2023, 9 pierres tombales en marbre blanc pour le régiment ont été installées.

Mais le cimetière de Fort Caspar a quelques chose de particulier, il abrite, aujourd'hui, les restes de 5 soldats non identifiés et 1 femme civile inconnue.

Fort Caspar est une visite à ne pas rater à Casper.


Fort Bridger

Au départ il s'agissait juste de deux maisons en rondins doubles qui étaient reliés par un enclos pour chevaux, construit par le célèbre Jim Bridger et son ami Louis Vasquez, en 1843. Le fort est construit le long de la Black’s Fork, un affluent de la Green River. Ils prévoyaient de commercer avec les Indiens d’Amérique avec lesquels ils s’étaient liés d’amitié, mais les mormons n'arrivaient pas à faire commerce et du coup ne restaient pas longtemps au fort.

Le fort a servi de station télégraphique, un arrêt pour le Pony Express, pour les diligences d'Overland Stage et transcontinentale et a été garnison par l’armée américaine à partir 1857 et a été agrandi, l'armée est resté jusqu'en 1890.

Ici arrive les émigrants, les hommes des montagnes, des mormons, des indiens, les chariots de l'Oregon Trail et la California Trail passeront aussi par le fort et même le Pony Express. En arrivant les voyageurs sont souvent déçus, contrairement à Fort Laramie, le fort paraît misérable, avec des maisons construites en rondins et de la boue.

En 1853, Jim Bridger s’est plaint au général B. F. Butler, un sénateur américain, affirmant que les Mormons lui avaient volé plus de 100 000 $ en biens et fournitures et l’avaient menacé de mort. Jim Bridger s'étant absenté, Brigham Young envoya un détachement de mormons bien armés pour prendre le contrôle de Fort Bridger. C'est eux qui ont construit un grand mur de pierre autour du fort. Les Mormons contrôlèrent le fort jusqu’en juillet 1855, date du retour de Jim Bridger. Ils lui ont demandé de vendre mais, voyant les nouvelles améliorations, Bridger a hésité. Mais après plusieurs mois, il a finalement accepté.

Les mormons avaient des tas d'ennuis, avec les attaques d'indiens, des voleurs etc... Si bien que c'est a ce moment que l'armée envoi une garnison et qui reste jusqu'en 1878. Le fort a été temporairement abandonné et l’armée l’occupe à nouveau de 1880 à 1890, quand, avec la fin des guerres indiennes, l’armée le ferma pour une dernière fois. Beaucoup de ses bâtiments ont été vendus et démantelés.

Fort Bridger a été nommé monument historique et musée en 1933. Certaines parties du mur construit par les Mormons dans les années 1850 ont récemment fait l’objet d’explorations archéologiques à Fort Bridger. Plusieurs bâtiments historiques, qui ont été restaurés, ou reconstruits, un poste de traite a également été reconstruit, un site archéologique d’interprétation et un musée abritant des artefacts des différentes périodes d’utilisation du fort Bridger.

Si vous passez sur l'Interstate Dwight Eisenhower 80, prenez la sortie 34 puis redescendez vers le Sud, le fort n'est pas loin. De nos jours il y a toujours beaucoup de bâtiments à voir, avec une très belle statue de Jim Bridger à l'entrée.


Fort Hat Creek

Un fort, ou plutôt un avant-poste de Fort Laramie qui a été construit 3 fois. En 1875, des troupes de soldats sont envoyées de Fort Laramie pour établir un avant-poste sur Hat Creek dans le Nebraska. Le capitaine James Egan, un Irlandais, qui dirigeait la troupe, était confus et surtout ne sachant ou ils étaient, ils ont établi un poste sur Sage Creek, Wyoming et l’ont nommé Hat Creek en pensant être dans le Nebraska à Hat Creek.

Quelques cabanes en rondin de 1 étage et une palissade pour protéger le fort et les diligences, de la route Cheyenne/Deadwood qui s'arrêtent.

Cette erreur de construction fut un bien. Fort Hat Creek était situé à l’extrémité sud de la section la plus dangereuse de la route Cheyenne/Deadwood. Les voyageurs rencontraient fréquemment des Indiens défendant leur territoire des Black Hills et des hors la loi volant les diligences.

L’armée américaine a établi le poste de l'armée unique appelé Fort Hat Creek en 1875. Trois stations se sont tenues près du poste. Le premier fort Hat Creek construit en 1876 brûle quelques mois après. Reconstruit, avec un long bâtiment en rondins qui abritait une station télégraphique, un bureau de poste, une forge, une maison de repos pour les voyageurs, et un magasin a remplacé la première station après son incendie. C'est de nouveau un incendie qui détruit le fort en 1883. Par la suite, une nouvelle station a été construite à une courte distance à l’ouest sur Cottonwood Creek.

La nouvelle station, toujours existante, était une structure en rondins, mais cette fois-ci, à deux étages et au toit en croupe. Les gares auraient souvent tous les logements nécessaires pour les voyageurs, y compris les corrals, les forgerons, la nourriture pour les chevaux, etc... En février 1887, la dernière diligence traversa le fort Hat Creek alors que le Chicago and Northwestern Railroad plus rapide remplaçait la ligne de diligence.

Au Stagecoach Museum de Lusk vous pouvez voir le seul survivant des 30 diligences utilisés sur la route Cheyenne-Deadwood. Le chef Crazy Horse s’est rendu ici en 1877. La station de Hat Creek, de l’autre côté du ruisseau du camp, a été reconstruite en 1883, et il reste encore quelques bâtiments. En 1927, l'association "The Daughters of The American Revolution" (Les Filles de la Révolution Américaine) ont érigé un monument à la mémoire de ceux qui ont exploité la ligne de scène et parcouru la route. Le site est marqué par un monument en pierre, situé à environ 14 miles au nord de Lusk. Un peu difficile à trouver, Fort Hat Creek est au milieu de la prairie cachée par des collines. Mais je vais vous dire comment y arriver. En quittant Lusk sur l'autoroute 85, vous vous dirigez vers un petit parking avec une vieille maison abandonnée devant et une petite grange à droite. De là, vous prenez à droite puis la première à droite et vous y êtes.


Fort Yellowstone

En 1886, sous le direction du Lieutenant Général "Philip Sheridan", 50 soldats de l'US Cavalery ont été envoyé dans le parc du Yellowstone pour y établir un camp près de Mammoth Hot Springs. Connu au début comme le Camp Sheridan, le nom a été changé pour "Fort Yellowstone lors de la constructions des bâtiments en 1891.

Des bâtiments supplémentaires sont construit, surtout pour les quartiers des officiers, en 1900. A cette époque, le fort contenait environ 200 hommes. Et en 1910, le Fort Yellowstone logeait 324 soldats qui servaient à la protection du parc. Rappelons que le nom de "Park Yellowstone" fut le premier parc national de Etats Unis le 01 mars 1872 par créé par le Président Ulysses S Grant. Le Fort Yellowstone a été désigné, le 31 juillet 2003, Monument Historique National.