Converse County (19/08/2024)
Le siège est la ville de Douglas, et les villes sont, Rolling Hills, Glenrock, Orpha, Lost springs, Orin, Esterbrook et 4 autres jamais reconnues villes, Bill, Boxelder, Parkertown et Shawnee.
Fort Fetterman, est construit sur la North Platte River, dans ce qui allait devenir le comté de Converse. Nommé en l’honneur du capitaine William J. Fetterman, qui fut tué dans une bataille contre des Amérindiens près du fort Phil Kearny le 21 décembre 1866, lui est mort avec les 80 hommes sous son commandement en décembre 1866.
Le fort est là pour protéger la piste de l'Oregon des Amérindiens, on trouve du monde, des trappeurs, des émigrants à destination de l'Oregon, de la Californie et de l'Utah, les diligences et le Pony Express entre le 3 avril 1860 et le 24 octobre 1861.
Fort Fetterman est resté actif jusqu’en 1882, date à laquelle il a été abandonné par l’armée, après que les guerres indiennes s’étaient calmées.
Mais avant que le comté ne soit créé, le fort est devenu connu sous le nom de Fetterman City. Une ville qui était connu pour ses nombreux saloons et autant de bordels servant les cow-boys pendant le boom du bétail des années 1880. Aujourd'hui, il ne reste rien de la ville et quelques ruines du fort.
Depuis 1867, une petite ville avait été créée, Tent City, à 8 miles du fort, avec seulement 3 tentes pour commencer, un magasin général, un restaurant et un saloon, soit presque tout ce dont une ville frontalière avait besoin. Tent City change de nom et devient Douglas, d'après le sénateur Stephen A. Douglas.
Le chemin de fer Fremont, Elkhorn and Missouri Valley, atteignit Douglas le 29 aout 1886. De résidents arrivent et décident de s'installer. Des maisons sont construites, et le campement de tentes est devenu une vrai ville. De plus, 25 saloons apparurent à Douglas, attirant une clientèle de cheminots et de cow-boys.
Quand le chemin de fer est arrivé à Douglas, 2 ans plus tard, le comté de Converse a été créé, le 09 Mars 1888. Prenant un peu de terrain à 2 comté voisins, Albany et Laramie.
Le nouveau comté est nommé en l'honneur de Amasa Converse, un pionnier, éleveur et banquier de Cheyenne réputé.
Comme toujours, il faut un siège pour le jeune Converse County. Il y avait 4 endroits qui voulaient devenir le siège, l'ancien Fort Fetterman devenu Fetterman City, Douglas, Glenrock et Lusk, qui ne faisait pas encore partie du comté de Niobrara qui fut créé seulement en 1911.
Un vote était prévu pour déterminer le vainqueur.
Ce qui m'amène à ma petite anecdote; Certainement qu'à l'époque, les votes n'étaient pas surveillé comme de nos jours et certaines personnes votaient plusieurs fois. Certains habitants semblent avoir suivi la recette souvent citée pour gagner les élections à Chicago "Votez tôt et votez souvent".
Un certain capitaine O'Brien était l'un des juges électoraux, et sa famille a voté. Soit c'était une famille très nombreuse, soit ils ont voté plusieurs fois, pour pas dire souvent. Quand le décompte est terminé, les O'brien ont voté 69 fois... Alors qu'ils ne sont que 16 dans la famille.
Bref, Douglas a remporté l'élection et est devenu le siège du Converse County.
Les premiers trains de voyageurs qui arrivent dans le comté apporte une nouvelles civilisation, contribuant ainsi à mettre fin à la violence de l'Ouest sans loi.
Hélas, le comté est dévasté par un grave accident ferroviaire. Il y avait de forte pluie depuis plusieurs jours, et le lit souvent sec du Cole Creek, s'était transformé en un torrent de la largeur d'une rivière. Il y avait tellement de courant que l'eau avait emporté le pont ferroviaire.
Quand le train de voyageurs de Chicago, Burlington et Quincy s'est approché, il était trop tard quand le conducteur s'en est aperçu.
Le 27 septembre 1923, la locomotive a plongé dans l'eau, entraînant derrière elle les wagons les uns après les autres. Au total, 30 des 66 passagers et membres d'équipage du train ont été tués. Il s'agit du pire accident ferroviaire de l'histoire de l'État.
Aujourd'hui, le comté de Converse survit grâce à la formule économique qui soutient une grande partie de l'Ouest, un mélange d'agriculture, d'énergie et de tourisme. Le succès du comté va à l'encontre de l'opinion des sceptiques du 19è siècle qui voyaient le Wyoming comme une région sans avenir.
On y trouve 2 aires protégées, une partie de la Forêt nationale de Medicine Bow et Thunder Basin National Grassland. Converse County fait 11020 KM2 de superficie, et la population était de 13719 habitants en 2024.
Douglas (07/07/2024)
En 1867, une colonie s'installe, proche du Fort Fetterman qui vient d'être créé. C'est sur le chemin de l'Oregon Trail et de Bozeman Trail.
La ville est d'abord connue sous le nom de Antelope, qui n'était qu'un village de tentes, au bord d'Antelope Creek et de la North Platte River.
C'est la Wyoming Central Railway qui deviendra par la suite la Chicago and North Western Transportation Company qui établi une gare ferroviaire à cet endroit.
La gare servit bientôt de point d'approvisionnement, d'entrepôt, de vente au détail pour les ranchs environnants, ainsi que de service aux troupes de l'armée américaine stationnées à Fort Fetterman.
Fort Fetterman a été abandonné en 1882.
Mais ce n'est qu'en 1886 que l'on trace les rues sur un plan de la future ville quand le chemin de fer s'arrête et construit une gare.
A partir du 30 août 1886 et jusqu'au 2 septembre 1886, des parcelles de terrain par sont vendues, au même endroit, au bord d'Antelope Creek. En 4 jours, 242 parcelles de terrain ont été vendues aux colons de la région et la construction a commencé.
Déjà en décembre 1886, il y avait 3 journaux, 2 banques, 12 magasins généraux, 20 petits magasins, des hôtels, des restaurants, une cours à bois, des pharmacies, des bijouteries, 2 salles de danse et 21
salons, tous desservant une population de 1600 personnes arrivaient en quelques semaines.
Puis on l'appelle Tent City, avant d'être officiellement nommée Douglas. Le nom de la ville est choisi d'après le sénateur Stephen A. Douglas, un homme politique de l'Illinois. J'ai lu son histoire et il n'a jamais mis les pieds dans se qui deviendra le Wyoming. Pour moi, avoir choisi se nom restera une énigme.
Douglas n'a pas de chance, peu de temps après, une épidémie de typhoïde a balayé la colonie, suivie peu après par un hiver désastreux qui a détruit le bétail et les ranchs à grande échelle. De plus, c'est a ce moment, en 1888, que la ville perd son statut privilégié de gare ferroviaire occidentale et le terminus se dirigeait plus à l'ouest, vers Casper.
La population a fortement diminué pour descendre a environ 800 personnes.
Elle a été sauvé en 1889, lorsque des moutons qui s'étaient échappé et avaient survécu au froid ont été retrouvés et prospérer là où les bovins ne l'avait pas fait.
Avec cette bonne nouvelle, les habitants sont revenus, et la population a plus que doublé en 1 an.
Avec le Fort Fetterman qui a été abandonné, un homme, Charles Henry King, a quitté le fort pour s'installer à Douglas.
Charles Henry King, qui est né en Pennsylvanie, compris très vite que partir vers l'Ouest serait une bonne affaire parce que le territoire commence à se peupler.
Il commença a partir de 1880, à ouvrir des magasins, des banques et des opérations de fret dans des endroits qu'il espérait devenir des destinations pour l'expansion vers l'ouest, surtout au Nebraska et dans mon futur Wyoming. Il s'installe même dans le Fort Fetterman.
Mais quand celui-ci ferme ses portes, il déménage à Douglas ou il ouvre un établissement commercial avant de partir s'installer à Shoshoni.
Pourquoi je parle de Charles Henry King, parce qu'il a aidé à établir des villes de mon Wyoming, Douglas, Casper, Riverton, Arapahoe et Shoshoni ou il construit le bâtiment de la CH King Company et de la First Union Bank. Reconnaissable aujourd'hui parce que c'est le plus grand bâtiment de Shoshoni et qu'il est peint en rose. Le bâtiment est inscrit au Registre national des lieux historiques. Mais ce n'est pas tout, si je parle de cet homme, c'est qu'il est le grand père de Gerald Ford, 38è président des Etats Unis.
Bref revenons à Douglas.
Au début des années 1900, la population approchait la barre des 2000 âmes. Avec l’irrigation des terres, à partir de 1906 par
la société "LaPrele Ditch and Reservoir Company", cela a permis la création d'entreprises agricoles dans les plaines sèches à l'Ouest de la ville et de la North Platte River.
En 1910, grâce à l'agriculture et à l'élevage de moutons, Douglas atteignait un total de 2246 personnes. La population est restée à peu près stable tout au long cette période. Durant les 6 décennies qui ont suivi, le nombre d'habitants ne changent pas beaucoup tournant autour des 2000 personnes, avec à un record enregistré maximum de 2677 en 1970.
William Gerlach, un homme né et élevé au Nebraska est venu à Douglas en 1898. En1902, il ouvre un magasin, spécialisée dans le prêt-à-porter et la confection sur mesure pour hommes. Simultanément, même endroit, il ouvrit un comptoir de tabac, approvisionnant aussi d'autres magasins locaux.
En 1917, Gerlach agrandit son magasin et y a ajouté un autre magasin de bottes et de chaussures. L'entreprise a prospéré sous sa direction jusqu'à sa retraite en 1945.
William Gerlach était passionné d'automobile, il a acheté l'une des premières voitures à Douglas.
Peu après son mariage en 1911, il a même faillit être tué dans un accident impliquant sa voiture avec un attelage de quatre chevaux et un chariot.
Les magasins de William Gerlach sont devenus un véritable point de repère à Douglas, en raison de son emplacement bien en vue
à l'intersection des rues 2e et Centre. Le grand bâtiment existe toujours et est inscrits au Registre national des lieux historiques de la ville.
La ville n'évolue plus beaucoup et pendant les 70 années qui suivent, la ville a même tendance à décliner.
Un peu avant les années 1980, on trouve du charbon, du pétrole et de l’uranium, ce qui booste l'arrivé de nouveaux ouvriers et la population
a véritablement commencé a augmenter. La région, et dans la seconde moitié des années 1980, la population avait atteint environ 6500.
Mais par la suite, la population se remet à augmenter, la croissance se fait doucement, a un rythme lent, mais la ville est dynamique et de nos jours les résidents locaux maintiennent un niveau de vie envié par une grande partie du pays. Surtout depuis que dans le livre de Norman Crampton en 1995 "The 100 Best Small Towns in America" (Les 100 meilleures petites villes d’Amérique), la ville de Douglas en fait partie.
Plusieurs autres immeubles sont également inscrit au registre national des lieux historique, College Inn Bar, a l'angle de W Center Street et N 2nd Street construit en 1906. C'est toujours un bar qui est ouvert, mais à l'époque, en 1902, les jeux de hasard était interdits, et en douce, une une salle a l'étage se déroulaient quand même des jeux de cartes. Un monte-plats apportait des boissons discrètement du bar juste en dessous.
Dans les bâtiments, notons celui du pharmacien Anderson Ralph Merritt. Ses origines en ville remontent en 1886. Souvenez vous d'Antilope, quand la ville n'était qu'un village de tentes. Le pharmacien Anderson Ralph Merritt était arrivé, avec ses médicaments et ses produits miracles, dans un convoi de marchandises tiré par des chevaux. Il a vite ouvert sa tente d'apothicaire pour réaliser ses affaires.
Peu de temps après, on annonce la nouvelle ville et que des terrains sont en ventes. Sur un coup de tête, hypothéquant sa propriété d'Antelope, notre pharmacien se dégote une parcelle et s'établi sur la 2rd street.
En moins de 10 ans, Anderson Ralph Merritt a accumulé suffisamment de capital avec sa pharmacie pour construire sa propre bâtisse en brique de 2 étages. L'édifice Merritt General Merchandise and Drug
Magasin est construit en 1900. Il a vu grand pour son bâtiment, 121 pieds (40m) de long et 25 pieds (8m) de large. ce n'est pas pour rien qu'il a construit si grand, le pharmacien Merritt entreprit de stocker et de vendre chaussures, bottes, casquettes, chapeaux, foin, céréales, farine, produits d'épicerie, peintures, papiers peints, tapis, meubles, chariots, poussettes et en plus les produits pharmaceutiques.
Le pharmacien Anderson Ralph Merritt a pris retraite en 1930, et son immeuble toujours présent a subit que quelques changements.
William Gerlach a acheté l'une des premières voitures à Douglas et c'était une Rambler. Le premier véhicule aurait pu être une Ford, parce qu'en 1913, John D. LeBar a ouvert l'un des premiers concessionnaires Ford de l'État du Wyoming. Le premier garage Ford, mais pas le premier garage de Douglas.
Le long garage de John D. LeBar qui est sur l'arrière de la pharmacie d'Anderson Ralph Merritt est encore présent. Mais ce n'est plus un garage, plusieurs entreprise se sont installées et même une salle de sport.
Restons à Douglas mais arrêtons nous sur la vie de George Bolln.
Sa devise était "Quand on veut réussir, rien ne pourra vous arrêter".
George Bolln, est né en 1847 à Hambourg, Allemagne. Il a au moins fait 6 travailles différents avant de créer
son entreprise d'épicerie à Douglas à l'âge de 41 ans.
Né dans une famille d'agriculteurs, il a fait une formation de boulanger en Allemagne. Il a 29 ans en 1876 et part pour l'Amérique. Après avoir traversé la moitié du continent, il arrive aux Black Hills dans le Sud Dakota, pour travailler comme mineur. Cet emploi ne lui plait pas et George Bolln part à Cheyenne, dans mon Wyoming ou il trouve du travail dans une boulangerie.
Il met de l'argent de côté et 3 ans plus tard, il achète 40 têtes de bétail et les conduit à Leadville, Colorado, pour essayer sa main dans la production laitière qu'il gardera 4 mois.
Il se débarrasse de la laiterie et rachète 200 têtes de bétail. Pas de chance, en un an, tous son bétail est volé sauf 3.
Dépité, le pauvre George retourne à Cheyenne, pour y travailler dans un hôtel. En seulement 6 mois, il avait loué la propriété et pris le contrôle de l’hôtel durant 3 ans.
Son entreprise hôtelière fonctionne bien, mais il rêve d'autre chose. George Bolln qui a entendu parler du Fort Fetterman et de la vie autour, vend son activité hôtelière en 1886, et déménage au Fort ou il achète une entreprise de marchandises diverses.
En 1887, il épouse avec Pauline Migerl, une autrichienne, qui lui donnera 2 enfants, Henry J. Bolln (1890-1973) et Esther B Bolln (1893-1983).
L'entreprise de George est dans le village de tentes, à Antilope, mais comme beaucoup, quand la ville de Douglas voit le jour, il s'installe en ville. Il achète un immeuble à ossature de bois en 1888 et déménage ses affaires vers la nouvelle ville en plein essor. Son épicerie fonctionne tellement bien, qu'en 1898, il construit un deuxième bâtiment directement adjacent à son magasin et agrandit son commerce avec des produits secs.
Bizarrement, le nouveau bâtiment ne ressemble en rien au premier qu'il a acheté il y a 10 ans. Il est de briques rouges et arbore un décor en fonte orné d'une vitrine importée de Saint Louis. Largement supérieure, en matériaux et en fabrication, qu'a sa structure à ossature de bois délabrée qu'il avait achetée il y a une décennie.
Apparemment, George Bolln était plus soucieux de maintenir une distinction visuelle entre les deux magasins que d'établir une
relation visuelle harmonieuse entre les deux bâtiments.
Tout au long des années ou il vécu à Douglas, George Bolln s'est engagé dans plusieurs autres entreprises, notamment l'élevage de moutons et la banque. Il a également servi dans la politique locale, comme conseiller municipal, commissaire de comté et a été maire de Douglas.
Hélas, en 1904 george est fatigué, et décide de partir quelques jours en Allemagne. Son voyage, disait il, aura un effet double, celui de visiter son ancien domicile et la conviction que ce voyage le reposerait et que sa santé s'en trouverait améliorée.
George est parti avec son fils Henri et ont pris la mer le 27 février 1904. Il était content et en pleine forme, ayant même pris dix-huit livres (plus de 8kg) depuis son départ. Dans le navire, il tomba malade quelques jours plus tard et fut transporté à l'hôpital du paquebot où il mourut le matin du 3 mars à l'âge de 57 ans.
Son épouse, Pauline qui était née le 27 juin 1854 et décédée le7 décembre 1949 âgée de 95 ans.
Ils sont tous deux enterrés au Douglas Park Cimetery.
Après sa fondation en 1886 Douglas, sa survie n’était en aucun cas assuré. En commençant par une typhoïde qui décima une grande partie des habitants, les rigueurs de l'hiver ou les animaux mourraient l'un après l'autre, puis la population qui fuit la ville.
Pourtant, Douglas est toujours là.
En 1915, les responsables de la ville se sentaient suffisamment en confiance pour entreprendre certaines améliorations civiques indispensables. Deux structures manque à la ville, un palais de justice et un bel hôtel de ville.
La première chose a rechercher c'est un architecte et ce sera une star montante de la profession, William Norman Bowman. Il est né à Carthage, dans l'État de New York, mais vit à Denver, Colorado. Durant sa vie il a conçu plus de 30 immeubles rien qu'à Denver.
il construira les 2 bâtiments en un seul. Le magnifique hôtel de ville et palais de justice ensemble entre 1915 à 1916.
En plus il offrait des logements au chef de la police et abritait une prison avec 2 cellules et une caserne de pompiers. Aujourd'hui, il est enregistré au Registre national des lieux historiques depuis le 17 mars 1994.
Une première gare avait été construite 1886, mais avec la croissance de la ville, il en faut une nouvelle et plus grande.
un nouveau dépôt pour les passager était ouvert, et idéalement situé à la limite du quartier des affaires et proche du nouvel hôtel LaBonte. Il y avait un bureau, 2 salles d'attente spacieuse pour les femmes et une pour les hommes.
Durant plus de 5 décennies, la gare à vue passer plusieurs milliers de passagers. Mais elle est devenu vieille, des travaux doivent être effectués. Après que la gare soit fermé au trafic de passagers dans les années 1950, et a été retiré complètement du service en 1970, le bâtiment est tombé pratiquement en ruine. Mais a été méticuleusement restauré dans les années 1990.
Le vieux bâtiment a été occupé par intermittence par divers locataires commerciaux et a, par conséquent, été soumis à une succession de rénovations intérieures.
Aujourd'hui, l'ancienne gare, qui date de 1886, est noté au registre national des lieux historique.
Grâce à une rénovation menée par la ville de Douglas, le bâtiment à rouvert ses portes depuis 1995 et c'est la chambre de commerce de la ville qui s'y est installée.
LaBonte Hotel est aussi un immeuble qui pourrait en raconter s'il pouvait parler.
Proche de la gare il y avait le Valley House Hotel, mais sur le tracé du chemin de fer et Il a été démoli. C'est ainsi qu'est arrivé le LaBonte Hotel et sa construction commence en 1913. C'est un groupe d'hommes d'affaires de Douglas qui est formé pour créer la Douglas Hotel Company et financer la construction.
Ce sera un bel hôtel de luxe, avec des meubles de la Denver Dry Goods Company, des tables de billard, un superbe bar, 54 chambres, un salon de coiffure, un barbier, une boutique, un restaurant et une cuisine. Le bar d'origine peut maintenant être vu au Wyoming Pioneer Museum de Douglas.
L'hôtel peut ouvrir, mais il lui faut un nom. Après avoir réfléchi, les hommes d'affaires choisissent "LaBonte".
Le nom a été choisi en l'honneur de Pierre LaBonte, qui était censé re le premier résident de Converse County ou Douglas ce trouve.
Le 26 janvier 1914, Burt Emery a ouvert l'hôtel LaBonte.
L'hôtel LaBonte est également inscrit au registre historique national.
En 1967, le troisième étage a été transformé en appartements, tandis que le deuxième étage a été rénové pour avoir des salles de bains dans chaque chambre. En 1982, un incendie a endommagé l'hôtel, mais il a été réparé avec des commodités modernes.
Une nouvelle rénovation a lieu en 2015, le hall, le restaurant et les chambres ont été rénovés.
Le Christ épiscopal Church est la plus ancienne de Douglas construite en 1898. L'église à ossature de bois ressemble aujourd'hui à ce qu'il était lors de sa première construction, il y a plus d'un siècle, malgré quelques modifications apportées.
L'un des éléments les plus marquants du complexe religieux est le clocher, avec 4 flèches d'angle qui culminent à une hauteur de 70 pieds (presque 22m) de hauteur et pendant plusieurs décennies, c'était le plus haut point artificiel de Douglas.
Quand Douglas compte moins de 2 300 habitants en 1920 et il y a 6 garages. Le garage Morsch était le tout premier établis à Douglas en 1909.
C'est William Morsch, originaire de l'Illinois, et né en 1863, qui est venu ouvrir le garage spécialisé dans la vente et le service Buick et qui pouvait accueillir 50 voitures. Aujourd'hui il ne porte aucune trace de son caractère original de garage, c'est un antiquaire.
Chaque belle ville à son théâtre et celui de Douglas date de 1917 et a 300 places. Ce théâtre, ou cinéma, magnifiquement restauré a ouvert ses portes sous le nom de Princess Theatre en 1917. Il a ensuite été rebaptisé Mesa Theatre. Le 2 août 1972, il a été rebaptisé Carousel Cinema.
En novembre 2009, de nouveaux propriétaires ont pris le relais et le nom Princess Theatre a été rétabli.
En 1917, c'était l'époque des grands films muets, avec des stars tels que Lillian Gish, Harold Lloyd et Charlie Chaplin, et des réalisateurs tels que D. W. Griffith ou Fritz Lang. À Douglas, l'accompagnement des film était musical, assurés sur un piano par pianistes féminines locales.
En plus, le Princess Theatre avait un kiosque à journaux, un bureau de vente de billets et un bureau télégraphique. On pourrait presque dire que depuis sa création rien n'a changé, enfin presque rien, sauf les appareils techniques et les tarifs.
Le Douglas Graphic, un journal Hebdomadaire en ville a été créé par Emerson Hosea Kimball (1842-1932) au début des années 1890. Douglas est rapidement devenu le siège permanent de la Wyoming State Fair and Rodeo.
Si vous faites une balade dans le Douglas Park Cimetery vous verrez de sépultures de hors la loi, James Middleton Riley (9 février 1851 - 27 décembre 1913), mieux connu sous le nom de Doc Middleton et George Pike (1863-1906), voleur de bétail.
Très bien situé sur les rives de la North Platte River, du Thunder Bassin National Grassland et du Ayres Natural Bridge, elle attire les touristes, mais pas trop. Chaque année, en août, Douglas accueille la foire de l'Etat du Wyoming. Rodéo, fête foraine, concerts country avec de grands artistes.
Pour beaucoup, Douglas est considérée comme la patrie du jackalope, une créature mythique qui est à la fois antilope et lièvre.
On trouve un peu dans le monde des animaux mythiques, en Oregon a son Bigfoot, l'Écosse le monstre du Loch Ness, le lac Champlain du Vermont son Champy (un monstre un peu comme le Loch Ness), le Népal le yéti, l'Argentine son Chubut, encore un monstre qui se rapproche du loch Ness, et la Floride son Bardin Booger, un monstre poilu. Il est donc tout naturel que le Wyoming possède son animal, le Jackalope.
Ce n'est pas une blague, mais chaque année, la Chambre de commerce de Douglas délivre des milliers de permis de chasse aux Jackalope. Mais c'est surtout pour les touristes.
Vous ne pouvez chasser ces créatures mythiques que le "31" juin entre minuit et 3 heures du matin.
L'histoire de Douglas et la région est riche en héritage et culture Amérindiennes, en conflits entre éleveurs et colons. N'hésitez pas a visiter le premier cimetière, le Pioneers Cimetery, de vieille tombes gisent encore et certaines sont en très bon état.
Le Chicago Burlington and Quincy a laissé une très grosse locomotive en ville, la O-5. Elle était construite de 1930 jusqu’à la fin des années 1950. A la fin des années 1950, tous les O-5 ont été retirés du service et envoyé en retraite.
Cependant, 2 Locomotives ont été mis en exposition dans le Wyoming. Une à Sheridan, la 5631, devant l'historic Sheridan Inn et la seconde à Douglas, la locomotive 5633, qui a vue le jour en 1940.
Le musée du chemin de fer de Douglas abrite une variété de wagons, une locomotive, un wagon-restaurant, un fourgon de queue et une voiture à moteur que les visiteurs peuvent explorer, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, à Douglas il y avait un Campement pour héberger plus de 3 000 prisonniers de guerre italiens et allemands. Il s'appelait Camp Douglas et avait un complexe de 180 bâtiments. Aujourd'hui, le camp ou plutôt le bâtiment restant est une visite incontournable à Douglas avec des peintures murales extraordinaires de scènes emblématiques du Far West peintes par trois prisonniers de guerre italiens.
Il y a quelques personnages connu à Douglas, Dave Edwards (13 janvier 1938 - 5 janvier 2013) était un officier de la marine américaine à la retraite , un homme d'affaires et un homme politique américain. Né a Cheyenne, mais a vécu jusqu'à sa mort à Douglas. Il a été membre républicain de la Chambre des représentants du Wyoming. Michael John Sullivan, né le 22 septembre 1939, est un avocat et homme politique américain qui a été le 29e gouverneur du Wyoming de 1987 à 1995 et ambassadeur des États-Unis en Irlande de 1998 à 2001, nommé par Bill Clinton, 42e président des États-Unis. George Harry Cross (15 septembre 1854 - 28 novembre 1946) était un homme politique américain qui a été membre du Sénat du Wyoming en tant que démocrate. Il vivait à Douglas ou il est enterré.
La population en 2024 et beaucoup plus élevée qu'a ses débuts avec 6471 habitants. C'est une ville que j'adore, entre flâner dans le vieux centre ville et admirer les vieux bâtiments, aller se reposer au Riverside Park au bord de la North Platte River, ou aller boire un vers au White Wolf Saloon. On n'a plus envi de partir de cette ville tellement accueillante.
Camp Douglas (04/07/2022)
C'était un camp pour prisonniers de guerre Italiens et Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, situé dans la ville de Douglas, Wyoming, entre janvier 1943 et février 1946. En 1942, la première année de la guerre pour les États-Unis, seulement environ 2000 prisonniers sont venus aux États-Unis. Mais les complexes de prisonniers de guerre surpeuplés à l’étranger ont conduit les autorités militaires américaines à proposer un programme d’internement américain en septembre de la même année. La ville de Douglas répondait aux règlements de la défense.
Les Italiens ont été le premier groupe de prisonniers de guerre arrivés en août 1942 de New York. Une foule s’est rassemblée pour regarder les quatre cent douze captifs étroitement gardés alors qu’ils descendaient du train à Douglas. À la fin de l’année, le nombre de prisonniers de guerre italiens au camp avait atteint 1900 hommes et comprenait un major, quatre capitaines et vingt-deux lieutenants. Le premier prisonnier à mourir de maladie au camp était un capitaine dont le corps a été enterré dans une petite parcelle de cimetière sur le terrain du camp, puis exhumé et renvoyé en Italie.
Les prisonniers aimaient jouer au football ou faire de la gymnastique à l’extérieur malgré le froid de l’hiver. Un prisonnier italien a appris la cuisine américaine au camp et aimé cuisiner des plats américains et italiens pour ses codétenus. Un aumônier catholique d’origine italienne a fourni des instruments de musique à certains des prisonniers. Ils ont installé une petite église catholique dans le théâtre du camp où ils ont également présenté des productions musicales et théâtrales avec des costumes faits de sacs de farine.
Trois prisonniers italiens ont laissé un héritage artistique remarquable avec les seize peintures murales qu’ils ont peintes pendant leur captivité. Ces 3 hommes, connus seulement par leurs signatures sur les peintures murales - V. Finotti, E. Tarquinio et F. DeRossi, ont peint une variété de scènes Américaine et surtout du Wyoming. Elles représentent le Yellowstone, Independence Rock, des cow-boys, une fusillade dans un bar, des Amérindiens fumant un calumet de la paix, un train de wagons, un fort. Les peintures sont toujours visibles dans le bâtiment.
Avec la capitulation de l’Italie en 1944, les prisonniers italiens ont été discrètement renvoyés chez eux au début du printemps. Bien que le camp de prisonniers de guerre ait été vacant et désactivé en juillet 1944, il a été rapidement réactivé un mois plus tard pour préparer l’arrivée des prisonniers allemands. Au premier octobre 1944, plus de 2000 prisonniers allemands résidaient dans le camp ; les chiffres ont culminé l’été suivant à 3 011. Bien que la majorité des prisonniers allemands aient été qualifiés de coopératifs par leurs gardiens, un certain nombre de nazis purs et durs constituaient une partie de la population et causaient des problèmes aux gardes en coupant à plusieurs reprises les clôtures d’autres complexes et en harcelant leurs camarades les plus dociles. Les censeurs du camp ont mis un terme à leur bulletin d’information du camp après seulement deux numéros en raison de sa propagande nazie enragée. Un journal moins politique l’a remplacé et a couru pendant vingt numéros.
Les artisans parmi les prisonniers Allemands dessinaient des portraits et fabriquaient des objets artisanaux tels que des étagères et des plaques décoratives qu’ils collaient ensemble à l’aide de fromage cottage séché de leurs repas. Un certain nombre de ces objets ont été offerts aux membres de la communauté Douglas et sont exposés au Douglas Pioneer Museum.
Il y a eu plusieurs tentatives d’évasion mineures au camp, mais tous ont échoués.
En août 1945, alors que la guerre se terminait, le commandant du camp annonça la fin du travail des prisonniers de guerre et que les prisonniers seraient maintenant prêts a rentrer chez eux. Le camp de Douglas libéra progressivement les prisonniers à partir de novembre 1945, jusqu’au 1er février 1946, date à laquelle le camp ferma officiellement.
Aujourd'hui, le camp ou plutôt le bâtiment est une visite incontournable si vous passez à Douglas.
Cimetière de Douglas (24/02/2019)
Un chose qui a retenue notre attention, et longtemps, c'est le cimetière créé en 1886. Le premier homme a y être enterré est "A H Meyers", tué lors d'une fusillade en août 1886. Il y a eu entre 70 et 100 sépultures durant 16 ans, certain étant réinhumé dans le cimetière de la ville de Douglas a partir de 1902. Le vieux cimetière est la propriété de la ville, toujours bien entretenu avec une atmosphère de pionniers y règne encore.
Lost Springs (13/10/2024)
Habitée pour la première fois dans les années 1880, et son nom vient des cheminots qui ne trouvaient pas les sources d'eau indiquées sur les cartes d'arpentage de la région.
La source est Lost Creek qui est près de la ville. Le ruisseau a été nommé ainsi parce qu'il serpente autour de Lost Springs et de temps en temps il s'enfonçait hors de vue, disparait, pour réapparaitre plus loin.
Reconnue seulement 30 ans après en tant que ville, en 1911 et comptait à l'origine 200 habitants. La plupart travaillaient à la mine de charbon Rosin située à proximité.
Lost Springs avait de grands espoirs de devenir une grande ville et pourtant aujourd'hui, on dit que c'est la plus petite ville des Etats Unis.
En 1910, la ville comptait une cour à bois, un bureau de poste, un saloon, un restaurant, une église, une école, un stand de tir, une gare et un hôtel, qui a malheureusement brûlé en 1911. Une banque fut construite, la Citizens State Bank. Un chemin de fer d’intérêt local était en construction pour relier les mines, la Lost Spring Coal Company et la mine de colophane à la ligne principale. La ligne de chemin de fer menant à la mine fut ouverte en 1914, devint un point d'expédition du charbon et ouvrit son propre journal, le Lost Springs Times.
En 1914, une grande salle était en construction, une pharmacie et un grand commerce avait ouvert ses portes et un nouvel hôtel a été construit. À son apogée, la population a augmenté a 207 personnes.
Hélas, en 1921, les mines de charbon ont été fermées et en 1922, le chemin de fer menant aux mines a été abandonné. Les habitant ont désertés Lost Springs un peu à la fois, en 1930, la population était de 65, en 1940 à 38 personnes et en 1950 9 habitants...
La petite anecdote; Au début des années 2000, sur le panneau qui annonce l'arrivé à Lost Springs, on pouvait lire 1 habitant. On prétend que c'est le recenseur qui avait compté que le maire et avait oublié les 3 conseillers municipaux. Le recensement de 2010 a permis de retrouver les conseillers municipaux manquants et de les inscrire sur le panneau qui indique depuis, 4 habitants.
Aujourd’hui, en ville il ne reste que 3 bâtiments, le vieille hôtel de ville, un magasin d’antiquités situé dans l’ancien bâtiment de la banque qui sert de bureau de poste, et un peu plus loin dans main street, la vieille prison qui est dans le petit Lost Springs Park et le saloon "Lost Bar" ou je m'arrête de temps en temps boire un café.
Du coup, depuis que je viens boire un café au saloon, de Lost Springs, je connais presque tout le monde. Il y a madame le maire, Leda Price, qui gère aussi le saloon, Devin Radley, l'homme qui possède le magasin de la ville et sa Marley Rose, la femme de Devin.
Mais aujourd'hui, le saloon est ouvert seulement les jours fériés et pendant les périodes de chasse.
Quelques fois la porte de la prison est ouverte, se qui permet de voir l'intérieur.
Plusieurs autres bâtiments dans des états de décrépitude divers sont également visibles.
En 1976, l'État du Wyoming et la Commission du bicentenaire des États-Unis ont désigné Lost Springs comme la plus petite ville incorporée d'Amérique, sa population était alors de 11 habitants. Un petit monument du bicentenaire est à l’entrée de la ville.
Un homme a marqué l'histoire de Lost Springs, c'est James Nathaniel Edwards. Un homme noir, qui a été surnommé le plus grand éleveur de bétail noir de tout l’Ouest.
James est né dans l'Ohio le 14 février 1874. A 26 ans, durant l'année 1900, il décide de quitter l'in des endroit le plus a l'Est du Midwest et se dirigea vers l'Ouest. Ce qui l'amène dans mon Wyoming, à Newcastle, ou il trouve un emploi dans les mines de charbon, mais fut chassé par des ouvriers italiens.
Il quitte la ville et marche plus de 80 miles (130km) jusqu'à Lusk, et trouve du travail comme ouvrier agricole au Running Water Ranch des frères Wilson. Il travailla au ranch comme gardien de moutons, de bovins et de chevaux jusqu'en décembre 1914.
Il est devenu contremaître et fut envoyé à Lost Springs pour élever du bétail pour les frères Wilson Cependant, mais James Nathaniel Edwards déposa une demande de brevet sur cette terre en son nom. Cela aboutit à un procès entre les Wilson et lui. James gagna et en décembre 1913, il avait reçu un brevet pour 318,06 acres près de Harney Creek.
Un peu avant de quitter le Running Water Ranch en 1914, James épousa Lethel Dawson à Denver.
Sur leur nouveau terrain, Ils se sont rapidement lancés dans l'élevage.
Il se rendait régulièrement avec ses ouvriers jusqu'au Mexique et au Canada pour conduire les bœufs jusqu'à son Sixteen Bar One Ranch.
James Edwards construit une belle maison en pierre, et sera la première maison, dans la région, a avoir l'eau chaude courante et une douche intérieure. James a également été la première personne à avoir un téléphone, une radio et une cuisinière.
Comme tout les éleveurs de cette époque, James est confronté aux vols de bétail et à la mort de bovins par les animaux sauvages. Mais il s'en sort bien et son ranch est prospère.
On parle de lui, en 1949, dans la revue réservé au peuple noir "Ebony" ou on le décrit comme proche de la version cinématographique du cow-boy que l'on peut trouver dans l'Amérique d'aujourd'hui.
En 1949, il possède 14000 acres au ranch Sixteen Bar One, qui s'étendait sur 2 comtés.
Malgré son succès, il était toujours victime de discrimination.
Sa femme Lethel Dawson est morte en 1945, et James, qui a 71 ans, rechercha des vachers noirs compétents pour reprendre le ranch. Il trouva les 4 frères Furmon à Cold Springs, dans le Wyoming. Il vivait toujours au ranch qu'il supervisait jusqu'en 1949.
Il vendit sa propriété et déménagea à Scottsbluff, dans le Nebraska. Il est décédé le 6 janvier 1951 à l'âge de 76 ans et a été enterré au cimetière Fairview situé à Scottsbluff.
James Nathaniel Edwards fut l'un des premiers membres de l'Association des éleveurs de bétail du Wyoming.
Même s'il n'y a rien à Lost Springs, les quelques bâtiments sont peints en blanc, se qui donne cet aspect reposant et j'aime m'arrêter et ressentir ce calme. On regarde le train passer, mais qui ne s'arrête plus, il donne juste un coup de klaxonne, comme pour saluer les 4 personnes de la ville, qui sont bien inscrite sur le panneau de l'entrée de Lost Springs.
Lost Springs, l'une des plus belles petites villes d'Amérique se trouve ici, dans le Wyoming. Et c'est bien connu, tout ce qui est petit est joli...